Les travailleurs du parapublic et du privé menacent d’entrer en grève générale dès le 23 janvier prochain
LIBREVILLE (Equateur) – C’est à travers un courrier daté du 16 janvier dernier et transmis au secrétariat général de la Primature ce vendredi 17 janvier, que les travailleurs des secteurs d’activités du parapublic et du privé, regroupés au sein d’une vingtaine de syndicats, ont menacé d’entrer en grève générale d’avertissement dès le 23 janvier prochain, pour contraindre le gouvernement à réviser sa copie du projet du nouveau code du travail qu’il s’apprête à transmettre au Parlement.
Le 23 janvier prochain, les travailleurs des secteurs d’activités du parapublic et du privé du Gabon, regroupés au sein d’une vingtaine de syndicats, entreront en grève générale d’avertissement, pour protester contre le nouveau code du travail, que le gouvernement de Julien Nkoghé Békalé, s’apprête à transmettre au Parlement. Ils l’ont fait savoir au Chef du gouvernement gabonais, dans un courrier daté du 16 janvier et reçu au secrétaire général de la Primature, ce vendredi 17 janvier à Libreville.
« Nous venons par la présente vous informer qu’une grève générale nationale, dite d’avertissement, sera observée du 23 janvier à 00h01mn au 27 janvier 2020 à minuit par tous les travailleurs des secteurs d’activités du parapublic et du privé du Gabon, pour contraindre le gouvernement à réviser sa copie du projet capitaliste et esclavagiste du code du travail, qu’il s’apprête à transmettre au Parlement », peut-on lire.
Aussi, conscient que cette action d’envergure pourrait paralyser l’économie du Gabon, les travailleurs du parapublic et du privé, exigent du gouvernement l’organisation dans l’immédiat d’une plénière tripartite et l’aboutissement à un projet du code du travail, qui prenne en compte les amendements et les réformes des travailleurs.
« Le tout consolidé par un procès-verbal tripartite. La satisfaction de cette revendication est la condition sine qua non à un retour à la sérénité dans les secteurs d’activités du parapublic et du privé en République gabonaise », soutiennent-ils.
Levi NGOMA