Gabon/Projet du code du travail : une seconde révision s’impose
LIBREVILLE (Equateur) – Le ministre de la fonction publique, Madeleine Berre, a ouvert le lundi 3 février dernier dans la commune d’Akanda, les travaux de la plénière qui permettra de réviser à nouveau le projet du code du travail.
C’est le ministre de la fonction publique, Madeleine Berre, qui a ouvert les travaux de la plénière qui réunit pendant cinq jours, le gouvernement, les partenaires sociaux et le patronat, afin d’examiner à nouveau, ce projet du code du travail. Le membre du gouvernement a dit attendre de cette rencontre des conclusions qui permettront de mener cette réforme à terme, au bénéfice des travailleurs et des employeurs.
« A l’issue de cette plénière, nous aurons des conclusions intéressantes, en vue de nous permettre de continuer à mener la réforme du code du travail. Nous avons lancé les travaux, rappelé le contexte politique et le projet de loi. Il était important pour nous d’expliquer aux partenaires sociaux le contexte, mais également de mettre à leur dispositions les éléments de travail », a-t-elle indiqué.
Pour une prise en compte des attentes des travailleurs exerçants dans les différentes branches des entreprises, le ministre de la Fonction publique a confié que cette plénière a été élargie « aux syndicats d’entreprises et de branches. Nous les avons invités à un dialogue constructif et apaisé. L’enjeu de la réforme est important pour le pays. Nous avons opté pour une transparence, dans la mise à disposition des documents qui feront l’objet des outils de travail, le tableau comparatif entre les deux lois en vue de nous permettre de voir ce qui a changé », a-t-elle dit.
Pour sa part, le président de la confédération syndicale des travailleurs du Gabon (CSTG), Camille Mombo, espère que cette réflexion tiendra compte également des enjeux internationaux. « Nous attendons rassembler les avis des uns et des autres à savoir, les travailleurs et les employeurs c’est au gouvernement d’apprécier tout ce qui sera dit de manière totale ou partielle. Nous sommes dans un contexte de mondialisation, nous devons tenir compte des enjeux internationaux, surtout lorsqu’il s’agit du code du travail », a-t-il déclaré.
Précisons que c’est plus d’une dizaine de formations syndicales, qui prennent part à cette plénière.
André KOUMBA