Suspension de l’indemnité de transport pour les détenteurs des véhicules de service et de fonction : la mesure piétine !
LIBREVILLE (Equateur) – Les agents publics bénéficiaires des véhicules administratifs de service et de fonction, ne devraient plus avoir d’indemnité de transport depuis début février 2020. Malheureusement, apprend-on, cette mesure décidé en conseil des ministres du 1er août dernier, ne serait pas appliquée dans toutes les administrations.
Dans sa correspondance n°000160 et datée du 31 janvier dernier, le secrétaire général du Budget et des finances publiques, Edith Ekiri Mounombi Oyouomi, rappelait aux responsables des administrations publiques, la mesure portant suspension de l’indemnité de transport pour les agents publics bénéficiaires des véhicules administratifs de service et de fonction.
Cette mesure qui avait été recommandée au séminaire gouvernemental des 14 et 15 septembre 2017, et décidé en conseil des ministres du 1er août 2019, devait rentrer en application dès ce mois de février 2020. Malheureusement, confient certaines indiscrétions, cette mesure qui entre dans le cadre de la réforme sur la maitrise de la masse salariale, ne serait pas appliquée dans tous les établissements publics et Institutions constitutionnelles.
En effet, apprend-on, dans certaines structures étatiques, les agents publics percevraient toujours l’indemnité de transport, alors qu’ils possèdent un véhicule de fonction et de service. Comment l’expliquer ? D’après un responsable du ministère de la Fonction publique, qui a requis l’anonymat, si ce fait est avéré, les responsables du non respect de cette mesure par les agents concernés, seraient la direction du patrimoine administratif et des assurances, mais également la direction de la solde qui continue de verser l’indemnité de transport.
« Les agents bénéficiaires des véhicules ne sont pas responsables, si leur indemnité de transport continue d’être versée. Ce n’est pas de leur faute, si le patrimoine et la solde ne font pas leur travail », a-t-il déclaré.
Hormis les administrations publiques où cette mesure ne serait pas appliquée par tous, les Institutions constitutionnelle ne sont pas en reste. Considérées comme les intouchables de la République, les fonctionnaires et autres personnels qui y travaillent, ne sont nullement inquiétés. C’est du moins ce que confie Pamphile, un agent public du ministère de la culture, qui semble bien connaitre cet environnement.
Il revient donc à la direction du patrimoine administratif et des assurances, de transmettre à la direction de la solde, la liste des agents publics qui ont des véhicules administratifs, afin que la suspension de leur indemnité de transport soit effective.
Levi NGOMA