Covid-19 : Le Gabon interdit la chasse, la commercialisation et la consommation des pangolins et des chauves-souris

LIBREVILLE (Equateur) – D’après un communiqué du Ministère des Eaux et Forêts du Gabon, daté de ce vendredi 3 avril, une étude, publiée dans la revue scientifique internationale de renom « Nature », dans son édition du 26 mars 2020, révèle que les chauves-souris et les pangolins sont porteurs des coronavirus liés au SRAS- CoV-2 responsable aujourd’hui de l’épidémie de Covid-19.

 

Selon le Ministère des Eaux et Forêts, les résultats de cette étude indiquent que ledit virus est issu d’une recombinaison entre deux virus différents, l’un proche de la chauve-souris et l’autre plus proche du pangolin, et suggère que leur vente sur les marchés d’animaux sauvages devrait être strictement interdite, afin de minimiser le risque de transmission future des virus aux humains.

 

« Au regard de ce qui précède et en application du principe de précaution, dans le contexte de la pandémie de Covid-19, le ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan Climat, des Objectifs de Développement Durable et du Plan d’Affectation des Terres, Prof. Lee White, a pris un arrêté, le 31 mars 2020, portant interdiction de la chasse, la capture, la détention, la commercialisation, le transport et la consommation de toutes les espèces de pangolins et de chauves-souris sur toute l’étendue du territoire national », dit le communiqué.

 

En effet, pour le ministre des Eaux et Forêts, Lee White, cette décision est conforme aux instructions du président gabonais, Ali Bongo Ondimba, qui demande que  toutes les mesures nécessaires soient prises pour freiner la propagation du coronavirus au Gabon. Toujours d’après ce communiqué, une décision similaire avait été prise par les autorités gabonaises, lorsque le pays a été touché par le virus Ebola, notamment l’interdiction de consommer des primates.

 

Aussi, pour mieux comprendre et prévenir les maladies transmises par les animaux, afin de protéger la population gabonaise, Lee White entend travailler en étroite collaboration avec les experts, notamment ceux de la station d’étude des gorilles et des chimpanzés (SEGC) de la Lopé et du Centre International de Recherches Médicales de Franceville (CIRMF).

 

 

James RHANDAL

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