Gabon/Indépendance an 60 : Le SGA de la COSYGA invite les travailleurs du Gabon à une prise de conscience
LIBREVILLE (Equateur) – A l’occasion des festivités marquant le 60ème anniversaire de l’indépendance du Gabon, le secrétaire général adjoint de la Confédération syndicale gabonaise (COSYGA), Jocelyn Louis Ngoma et l’ensemble des acteurs de la réconciliation de la COSYGA, invitent les travailleurs du Gabon, à une prise de conscience de leurs obligations professionnelles, civiques et sociales, pour une meilleure défense de leurs droits.
Le Gabon commémore le lundi 17 août prochain sur l’ensemble du territoire national, sa 60ème année d’indépendance. Une occasion pour le secrétaire général de la Confédération syndicale gabonaise (COSYGA), Jocelyn Louis Ngoma, d’interpeller l’ensemble des travailleurs sur la nécessité de prendre conscience de leurs obligations professionnelles, civiques et sociales. Une invite qui s’appuie sur les manquements observés ces dernières années au sein des entreprises, notamment sur la crise généralisée entre les travailleurs et les employeurs.
« C’est pourquoi, nous avons un grand rôle à jouer en tant que partenaires sociaux, notamment le rôle de défenseurs et d’éducateurs. En effet, Il ne suffit pas uniquement de revendiquer l’augmentation des salaires, mais il est aussi crucial d’éduquer les travailleurs, afin qu’ils prennent conscience de leurs obligations professionnelles, civiques et sociales, et qu’ils aient également une notion juste de leurs droits », déclare le SGA de la COSYGA dans un post sur sa page Facebook.
Par ailleurs, poursuit Jocelyn Louis Ngoma, l’engagement commun des travailleurs (qui sont des partenaires au développement économique et social), pour la promotion de la démocratie sociale et des valeurs partagées de liberté et d’égalité, « doit nous aider à forger une unité profonde entre tous les travailleurs de la nation pour être plus forts Car le paupérisme dans lequel vivent les classes laborieuses, est à la base de beaucoup de conflits sociaux que l’on rencontre actuellement dans nos Etats ».
James RHANDAL