Gabon : Le RHM s’est mué en RPM, explique Edgard Owono Ndong

LIBREVILLE (Equateur) – D’après le 3ème Vice-président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Edgard Owono Ndong, la dénomination du Rassemblement héritage et modernité (RHM) a été modifiée lors du 1er Congrès extraordinaire de cette formation politique en avril 2019. Le RHM n’a donc plus d’existence juridique.

 

 

Le parti politique Rassemblement héritage et modernité (RHM) dont se réclament Michel Menga M’Essone et Serge Maurice Mabiala, n’a plus d’existence juridique, a déclaré ce mercredi 6 janvier à Libreville, le 3ème Vice-président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Edgard Owono Ndong.

 

 

Selon lui, la dénomination du RHM s’est muée en RPM lors de son 1er Congrès extraordinaire d’avril 2019. Une modification qui, d’après certains responsables de cette formation politique, s’est faite pourtant en présence du député de Mouila, Serge Maurice Mabiala, qui vient de quitter le RPM au prétexte que ce dernier ne serait pas légal.

 

 

Des changements que ni lui, encore moins Michel Menga M’Essone, n’ont contestés durant le Congrès extraordinaire d’avril 2019, apprend-on. Ce qui signifie qu’ils ont pleinement accepté, que le RHM devienne RPM avec comme président Alexandre Barro Chambrier. Et le Ministère de l’Intérieur qui a été notifié à ce sujet, a pris note par le biais d’un récépissé.

 

 

« En application des dispositions de l’article 23 de la loi n°16/2011 du 14 février 2012 portant modification de la loi n°24/96 du 6 juin 1996 relative aux partis politiques, les actes de ce Congrès extraordinaire ont été notifiés, pour information, au Ministère de l’Intérieur, qui par récépissé n°0006/MI/SG/CJ du 23 décembre 2020, en a pris note. En conséquence, le RHM n’a plus aucune existence juridique. Il s’est mué en RPM avec ses structures et son patrimoine », a expliqué Edgard Owono Ndong.

 

 

Au regard de ce qui précède, soutient le 3ème Vice-président du RPM (ancien RHM), Michel Menga M’Essone qui est l’un des membres fondateurs de ce parti politique de l’opposition, ne peut organiser un Congrès dès lors qu’il n’a pas n’a plus aucune qualité pour agir au nom de cette formation politique.

 

 

En effet, l’actuel ministre de la Culture a été suspendu le 4 mai 2018 de son poste de secrétaire général, après son entrée unilatérale au sein du gouvernement d’Ali Bongo Ondimba, rappelle le 3ème Vice-président du RPM, Edgard Owono Ndong. Alors, qu’est-ce qui pourrait justifier cette volte-face de Michel Menga M’Essone et de Serge Maurice Mabiala, s’interrogent leurs anciens camarades ? Pourquoi vouloir faire croire que le RHM serait plus légal que le RPM, alors qu’il s’agit d’une même entité qui a simplement changé de dénomination conformément à la loi ?

 

 

Pour l’heure, le parti d’Alexandre Barro Chambrier envisage des actions appropriées pour mettre un terme à cette forfaiture. Le RPM invite donc ses élus, ses militants et sympathisants, à garder leur calme, à ne pas se laisser berner par les pressions et menaces d’où qu’elles viennent.

 

 

Ida AYILA

 

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