Gabon/Obsèques DG Cnss : L’Adieu du président du syndicat national de la Cnss
LIBREVILLE (Equateur) – Décédé le 1er mars dernier à Libreville, le Directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss), Charles Mendoume, a reçu ce vendredi 12 mars les hommages de son personnel. Une occasion pour le président du Syndicat national de la Cnss (Syna-Cnss), Jocelyn Louis Ngoma, d’honorer la mémoire de celui qui a été avant tout, son ami et son grand frère.
Maître Charly,
Nous voilà à nouveau réunis autour de toi, mais cette fois-ci, pour t’honorer et rendre hommage au garçon formidable que tu as été. Tu étais un homme avant tout, d’une grande simplicité, avec un cœur grand comme la Cnss, avec ton ardeur impétueuse, enthousiaste, bouillante, déchaînée, exaltée, explosive parfois, exubérante, frénétique, impétueuse pétulante, véhémente, volcanique, aimant les gens et la vie, ne te prenant pas au sérieux.
Toujours ton grand sourire aux lèvres et ton mot fétiche « mon kovo qui brille là », pour faire rire. D’une joie de vivre incommensurable. Tu étais pour moi un ami, avant le grand frère que tu as toujours été pour nous, le meilleur qui soit, entier, sincère et franc, amusant et toujours là quand on avait besoin de toi. Toujours à l’écoute, compréhensif et réconfortant en bon père de famille.
Aujourd’hui, l’émotion est grande, et notre peine immense. L’incompréhension nous anéantis, toi ici, reposant devant nous, paraît tellement surréaliste. Toutes ces larmes qui coulent avec cette pluie torrentielle magique, en ce 12 mars 2021, et nos cœurs, se serrent en pensant à toi, digne fils de l’Ogooué. Ce matin, je me suis rendu compte, que tu étais soulagé et libéré. Tu paraissais déjà loin et pourtant je sais que tu es encore à nos côtés.
Probablement que là où tu t’en vas, tu seras heureux, parce que je te connaissais et que je t’appréciais énormément. Je me souviens comme si c’était hier, ce jour où tu m’as dit dans ton bureau, « Joe’s, tu es mon frère, il fallait que je te le dise de vive voix ! ». Merci maître Charly, pour cette marque d’affection.
Je veux croire à cela pour soulager ma peine. Ce deuil, je le ferais en me disant, que tu es resté égal à toi-même, fier et digne, fidèle à tes valeurs Je voudrais que tu saches une fois de plus, combien tu vas nous manquer. Comme disait Alain Decaux, je cite: « La mort d’un proche est un stimulant de la mémoire, tout revient en foule, le bon et le mauvais. Et les remords parfois. On se reproche ce qui n’a pas été accompli. Dans ce procès jugé à huis clos, le défunt est toujours acquitté. C’est soi-même que l’on condamne ».
Oui maître Charly, en nous laissant ce goût d’inachevé, tu es acquitté ! Que la terre migovéenne de nos ancêtres te soit légère grand frère. Repose en paix maître Charly ! Ton souvenir restera à jamais gravé dans nos mémoires.
Merci encore pour tous tes conseils !