Gabon/Octobre rose : Le RENAFED toujours mobilisé contre les cancers féminins
LIBREVILLE (Equateur) – Dans le cadre de la 8ème édition de la campagne de sensibilisation contre les cancers féminins, dénommée ‘’Octobre rose’’, le Réseau national des femmes députées (RENAFED), a organisé mercredi 13 octobre dernier, un atelier d’information et de sensibilisation sur les dangers des cancers féminins et les moyens de lutte.
C’est au Palais Léon Mba de Libreville, que les femmes députées regroupées au sein du Réseau national des femmes députées (RENAFED), ont organisé mercredi 13 octobre dernier, des séances d’information, de sensibilisation et de dépistage sur les cancers féminins. ‘’Le dépistage, un bon réflexe qui peut sauver la vie’’ est le thème national retenu pour cette 8ème édition de la campagne de sensibilisation sur ces maladies.
Présent à cette rencontre, en sa qualité de président d’honneur du RENAFED, le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, a exprimé sa satisfaction de voir les femmes députées du Gabon, s’impliquer et s’activer chaque année « pour contribuer à la sensibilisation nationale sur ce fléau qu’est le cancer », a-t-il déclaré.
Au cours de cet atelier, le président Boukoubi a relevé le caractère urgent du dépistage précoce, pour lutter efficacement contre les cancers féminins, notamment celui du sein qui est le plus courant. Aussi, invite-t-il, l’ensemble des parlementaires gabonais, à être des relais d’information et de sensibilisation sur les cancers féminins, dans leurs circonscriptions respectives.
Pour sa part, la présidente du RENAFED, Charlotte Essono Ndoh, a précisé que tout au long du mois d’octobre, des actions d’information, de sensibilisation, de dépistage et de prise en charge thérapeutique, vont être intensifiées aux côtés de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba et du Ministère de la santé.
Par ailleurs, Charlotte Essono Ndoh a précisé, qu’il était possible de guérir des cancers du sein et du col de l’utérus par le dépistage précoce. « Car selon les experts, détectés tôt, 90% des cancers du sein et du col de l’utérus peuvent être guéris », a-t-elle indiqué.
S’agissant particulièrement du Gabon, la présidente du RENAFED a révélé, que le cancer du sein occupait la première place, soit 16,30% et 9,6% en termes d’incident et de mortalité devant celui du col de l’utérus avec notamment 13,50% et 11,50%. Des chiffres qui prouvent à suffisance l’importance de la sensibilisation, de l’éducation, du dépistage précoce et du changement de comportement.
« Changeons de comportement (…). Nous sommes tous concernés par la prévention et le dépistage », a-t-elle conclu.
Peu avant la fin de cet atelier, le Dr. Nathalie Ambounda, a édifié l’assistance sur la différence entre les cancers féminins (sein et col de l’utérus), leur mode de contamination et comment en venir à bout. Selon le Dr. Ambounda, le cancer du sein étant la plupart du temps héréditaire, il peut néanmoins s’attraper par une mauvaise hygiène de vie. S’agissant du cancer du col de l’utérus, précise-t-elle, il s’attrape par voie sexuelle.
Levi NGOMA