Gabon/Accidents ferroviaires : La Setrag sensibilise les élèves de l’école d’Andem

LIBREVILLE (Equateur) – Le vendredi 9 décembre dernier, le tour est revenu aux élèves de l’école publique d’Andem de recevoir la caravane de sensibilisation sur les accidents ferroviaires.

 

Cette campagne de sensibilisation menée par des agents sensibilisateurs de la Setrag, entre dans le cadre d’une démarche préventive visant la réduction, sinon l’éradication des causes d’accidents sur la voie ferrée et aux abords de celle-ci.

 

Elle a également pour objectif de susciter chez les riverains un véritable changement d’attitude.

 

C’est donc motivés par cet état d’esprit et poussés par le thème évocateur de cette année ( ne te mesure jamais au train), que les élèves de l’école publique d’Asseng par la gare d’Andem, ont accueilli avec enthousiasme l’équipe des sensibilisateurs conduite par leur directeur d’école qui, au cours des échanges bande dessinée d’illustration à la main, a emmené les apprenants à mieux évaluer le risque et comprendre le bien fondé de cette campagne de sensibilisation.

 

Prenant la parole, Sylvain Mba Ondo, par ailleurs surveillant général de l’école, a salué l’initiative prise par la Setrag, non sans interpeller les apprenants à respecter les consignes données.

 

Et pour conclure le patron de la discipline de l’école publique d’Asseng, a profité de l’occasion pour interpeller le gouvernement à améliorer leurs conditions de travail et de logements.

 

Pour l’élève Flory Rositalizia Pambou, élève, le message est passé. Selon elle, il était temps, que ceux qui sont au contact du train au quotidien, prennent conscience du danger qui les guette.

 

Fier de la mission accomplie, l’équipe de la Setrag a regagné Libreville, laissant les élèves joyeux de pouvoir désormais prendre le relais de la sensibilisation auprès de leurs familles respectives.

 

« Vous devez vous approprier cette culture en la mettant au profit de vos proches dans cet environnement qui est le nôtre. Incitez les à faire de ces comportements une seconde nature », a souligné Maty Madoungou, enseignante dans cette établissement scolaire d’Andem.

 

 

Levi NGOMA

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