Gabon : Le Copil Citoyen appelle les populations à observer deux ‘’journées villes mortes’’ de protestation
LIBREVILLE (Equateur) – A travers un communiqué publié ce lundi 10 janvier, le Copil Citoyen invite l’ensemble des populations à observer deux journées villes mortes, les 13 et 14 janvier prochain sur toute l’étendue du territoire national, pour protester contre les nouvelles mesures gouvernementales liées à la Covid-19 et contre la mauvaise gestion des fonds mis à la disposition du gouvernement.
Le Copil Citoyen vient de décréter deux journées villes mortes dans tout le pays, les 13 et 14 janvier prochain, pour protester non seulement contre la violation des libertés fondamentales des populations (encadrées par la Constitution), mais aussi pour dénoncer la mauvaise gestion de la Covid-19 et des fonds mis à disposition du gouvernement. « (…) le Copil Citoyen appelle-t-il l’ensemble de ces populations à observer massivement deux ‘’journées villes mortes’’ sur toute l’étendue du territoire national, les jeudi 13 et vendredi 14 janvier 2022 dès 7h30 », rapporte le communiqué.
En effet, d’après le porte-parole Geoffroy Foumboula Libeka M, le Copil Citoyen avait lors de sa conférence de presse du lundi 3 janvier dernier, exigé du gouvernement et du parlement, la satisfaction avant le 10 janvier 2022, de la publication sans délai, du rapport d’enquête parlementaire sur la gestion des fonds Covid-19 estimée douteuse ; la mise à la disposition de tous les rapports de gestion des fonds mis à la disposition du gouvernement ; la non-reconduction de l’Etat d’urgence sanitaire à l’expiration de sa durée légale qui ne doit pas excéder 45 jours ; et la fin du test PCR dit ‘’VIP’’ facturé à 20 000 FCFA, au profit du seul dépistage gratuit.
Des attentes que le gouvernement et le parlement n’ont pas daigné satisfaire, « rejetant de ce fait, le principe même d’une ‘’gouvernance responsable, consensuelle, plus proportionnée et moins politisée’’ de la pandémie du Covid-19 proposée à l’occasion », indique Geoffroy Foumboula Libeka M.
James RHANDAL