Gabon : Les agents du COPIL ADL réclament leurs 7 mois d’arriérés de primes au gouvernement
LIBREVILLE (Equateur) – Il s’agit des agents publics du Tourisme et de quelques bénévoles, qui observent un mouvement d’humeur depuis ce jeudi 17 mars, pour exiger du gouvernement gabonais, le paiement de leurs 7 mois d’arriérés de primes. Le COPIL ADL a cessé furtivement toutes activités, et ses responsables restent introuvables.
Il n’y a plus de mission de mise en quarantaine des passagers de l’Aéroport de Libreville. La levée par le gouvernement de toutes les restrictions de lutte contre la Covid-19 au Gabon, notamment les tests PCR et autres, a sonné le glas pour le COPIL ADL, qui a mis fin furtivement à ses activités ce jeudi 17 mars 2022, sans informé son personnel, les agents publics et bénévoles affectés à cette mission.
Le comble de l’histoire, c’est que ces agents n’ont pas été payés depuis 7 mois pour les uns, et 5 mois pour les autres. Mécontents de l’attitude irresponsable des dirigeants du COPIL ADL, leurs collaborateurs ont donc décidé ce jeudi d’initier un mouvement d’humeur de protestation, afin de réclamer le paiement de leurs arriérés de primes. C’est du moins ce que confie Mme Carla Legnongo, coordonnatrice adjointe de la mise en quarantaine des passagers de l’ADL.
« Lorsque nous avons été affectés ici pour mettre en œuvre cette mission, il nous a été clairement dit, que nous devions percevoir des primes, étant donné que nous sommes des agents publics pour les uns, et des bénévoles pour d’autres. Et depuis le mois de juin 2021 jusqu’à ce jour, nous avons perçu 2 mois de primes, c’est-à-dire les mois de septembre et octobre 2021. Il nous reste donc 7 mois », a-t-elle expliqué.
Les agents du COPIL ADL qui affirment n’avoir jamais été informés officiellement de l’arrêt de leur mission, exigent du gouvernement le paiement de leurs émoluments, dans la mesure où leurs responsables restent introuvables.
« Pendant que tout le monde était caché dans leurs maisons, nous étions ici sans moyens d’accompagnement face à un ennemi invisible. Nous avons exposé nos vies, parce que nous avons estimé, que c’était une mission donnée par le Chef de l’Etat. A la fin, nous sommes surpris, qu’on mette fin à cette mission sans nous informer et sans payer nos arriérés de primes. Tout ce que nous voulons, c’est notre argent », a martelé Carla Legnongo.
Pour les agents du COPIL ADL, tant que le gouvernement n’aura pas payé leurs primes, ils ne quitteront pas l’aéroport de Libreville. Espérons que le message sera entendu, afin d’éviter que l’image du pays ne soit encore écorchée.
Levi NGOMA