Gabon : Houangni Ambouroue encourage et salue le professionnalisme des communicateurs

LIBREVILLE (Equateur) – La communauté internationale célèbre ce mardi 3 mai la journée mondiale de la liberté de la presse sur le thème : « Le journalisme sous l’emprise du numérique ». Une occasion pour le ministre de la communication, Pascal Houangni Ambouroue, dans son discours de circonstance, d’encourager et saluer le professionnalisme des communicateurs qui, par devoir d’informer, déclare-t-il, ne ménage aucun effort à travailler parfois dans des conditions les plus précaires. Lecture.

 

Mesdames et Messieurs les professionnels de la Communication ;
Chers Compatriotes.

 

Comme il est de tradition, chaque 3 mai, la Communauté Internationale célèbre la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse.

 

Cette journée est l’occasion pour les Gouvernants mais surtout pour les professionnels de l’information de réfléchir sur les problématiques liées à l’amélioration de l’écosystème communicationnel.

 

Aussi, devons-nous, ensemble profiter de cette journée pour redéfinir l’orientation que nous voulons donner à notre domaine d’activités dans sa mission régalienne d’informer, d’éduquer et de Divertir.

 

Pour le Gouvernement, la Communication est un outil essentiel et indispensable en vue d’une société plus apaisée, plus dynamique et plus émancipée. Cette attente doit de façon constante, interpeller les journalistes que vous êtes à remplir consciencieusement cette mission patriotique, citoyenne et communautaire.

 

En célébrant cette journée, nous devons chacun à son niveau de responsabilité nous approprier la relation de causalité entre Liberté de la Presse et Paix sociale. Autrement dit, il nous faut promouvoir une liberté qui coexiste avec les normes et de la déontologie définies par la société et par la corporation.

 

Ainsi, la liberté en tant que valeur ne peut s’accommoder du Principe du Tout ou Rien, mais davantage doit être en rapport avec le niveau d’émancipation des consciences lié à son contexte d’action.

 

Elle doit donc à ce titre s’évaluer par degré, contrairement au principe de l’universalisme analogique, usité par certaines rédactions aux antipodes des conjectures historiques, culturelles et sociologiques de notre Pays. La vérité universelle étant par ailleurs relative à bien d’égard, l’information l’est toute aussi.

 

Il convient de rappeler que les plus Hautes Autorités de la République gabonaise sont fortement attachées au principe de liberté de la Presse qui doit permettre à notre société de développer une masse critique, en favorisant l’éclosion d’une conscience citoyenne plus mature et fertiliser le débat public.

 

Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence ALI BONGO ONDIMBA, intimement convaincu qu’une société dont la Presse est émancipée, est plus dynamique, a instruit le Gouvernement à dépénaliser les délits de Presse.

 

Mesdames et Messieurs ;

Chers professionnels de la Communication.

 

Pour cette édition 2022, axée sur la thématique «le journalisme sous l’emprise du numérique», il nous faut intégrer que tout comme les mentalités, la super structure de la Communication est irréversiblement en mouvement.

 

Par conséquent, aux canaux traditionnels de l’information, s’imposent aujourd’hui d’autres formats qui découlent de l’habitus social du tout numérique.

 

Comme une ère de modernité, c’est un défi d’arrimage à la mondialisation de l’information qui s’impose à nous.

 

Les événements récents liés à la pandémie de la Covid-19 ont inauguré le monde d’après, devenu de plus en plus dématérialisé et outrancièrement numérisé.

 

La sédentarisation physique que nous a imposée la Covid-19 se conjugue avec une extrême mobilité dans la quête et le partage de l’information numérisée.

 

Par ailleurs, si elle s’est amorcée depuis quelques années, la révolution numérique a été consolidée par les événements liés à la crise sanitaire, rendant de plus en plus désuète l’infrastructure de la Communication Traditionnelle.

 

Aux écrans, se sont substitués les Smartphones comme diffuseurs d’information, malheureusement parfois non institutionnelle et non encadré.

 

Les plateformes numériques rivalisent d’ingéniosités pour capter l’attention de l’opinion publique, si ce mode d’information peut présenter beaucoup d’avantages par rapport à son caractère spontané et continu, il n’en demeure pas moins vrai qu’il peut être source de dérives, notamment du fait des fake news qui y sont diffusées, donnant ainsi un sentiment de non droit à l’exercice de la liberté de la Presse.

 

Le Gouvernement invite à un sursaut patriotique pour tout utilisateur, professionnel ou non de ces plateformes de Communication Numérique.

 

La Nation Gabonaise, riche de son histoire culturelle, homogènement diversifiée et politiquement articulée autour du principe de Démocratie apaisée, Cher à nos pères fondateurs, doit être vendue à l’international dans ce qu’elle a de plus authentique, c’est-à-dire sa culture de paix, sa propension à transcender les difficultés et son génie politique à préserver l’intérêt supérieur de la Nation.

 

Loin d’être une option, la migration numérique est un impératif, le Gouvernement en est conscient.

 

C’est pourquoi dans sa feuille de route, le Président de la République, Chef de l’État nous a instruit de moderniser les infrastructures de Communication, afin d’offrir à nos valeureux professionnels un cadre de travail plus moderne et arrimé aux exigences du numérique.

 

Qu’il me soit permit d’encourager et saluer le professionnalisme des communicateurs qui, par devoir d’informer, ne ménage aucun effort à travailler parfois dans des conditions les plus précaires.

 

Conscient de cette réalité, Madame le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a défini un schéma triennal de modernisation des infrastructures de Communication, conformément au Plan d’Accélération de la Transformation (PAT).

 

L’espoir d’un lendemain meilleur pour l’univers de la Communication est de mise au regard des reformes impulsées et l’engagement du Gouvernement à améliorer les conditions de travail des journalistes.

 

Je vous remercie pour votre aimable attention.

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