Gabon : Les experts de l’Agence universitaire de la francophonie à Libreville
LIBREVILLE (Equateur) – Les experts de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), échangent depuis ce mardi 12 juillet sur la gouvernance universitaire des établissements membres, afin de proposer des stratégies qui favoriseront un meilleur rendement.
L’Université internationale de Libreville (UIL) a abrité ce mardi 12 juillet à Essassa dans la commune de Ntoum, les travaux de la 1ère session de la Commission régionale d’experts économiques et scientifiques (CREES) de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF)-Afrique centrale et grands Lacs (ACGL).
Des éminents professeurs experts économiques et scientifiques de la sous-région, membres de la CREES, ont pris part à cette rencontre qui d’après la Directrice régionale de l’AUF en Afrique centrale et Grands Lacs, Pr Aïssatou Sy-Wonyu « va permettre de déployer au mieux la stratégie de l’AUF auprès de nos établissements et aussi auprès des pays qui nous accueillent pour les accompagner dans leur politique éducative, dans tout ce qui a trait au numérique scientifique, par exemple, au numérique dans l’enseignement supérieur, l’employabilité des jeunes, la publication et toute sorte de plaidoyer auprès d’autres institutions internationales comme l’UNESCO, la Banque mondiale, etc. ».
Résolument engagée à trouver des solutions à l’épineux problème de l’employabilité des jeunes au terme de leur cursus universitaire, la Directrice de l’AUF, a annoncé l’inauguration du Centre d’employabilité francophone (CEF) de Libreville. « Ce centre d’employabilité est un des axes de notre stratégie, la question de l’employabilité de nos étudiants. Que l’on soit un établissement en surnombre ou d’élite, la question de l’employabilité se pose en permanence. Et en tant que responsables, nous devons tenter d’y apporter des réponses, si ce n’est des solutions », a-t-elle indiqué.
Des assertions fortement soutenues par le président de la CREES, Pr Jacques Etame, qui estime, en effet, qu’il ne sert à rien « de produire les savoirs, de les transmettre par la suite, si ces savoirs ne peuvent pas permettre à nos sociétés de se développer. Nous serons donc à vos côtés pour qu’ensemble nous, puissions élaborer les stratégies nécessaires pour que vous atteigniez vos différents objectifs ».
Pour le recteur de l’Université internationale de Libreville (UIL), Pr. Jacques Mavongou, le CEF qui sera inauguré, est un outil très important pour les universités et grandes écoles membres de l’AUF. « C’est un outil qui nous permettra de suivre le taux d’insertion de nos jeunes, mais aussi de prendre le pouls sur le marché pour savoir, enfin quelles sont les compétences qui sont recherchées, afin d’adapter aussi à l’arrière nos offres de formation pour éviter la catastrophe de former les chômeurs », a-t-il déclaré.
Rappelons que l’AUF compte une centaine des membres (universités et grandes écoles affiliées) dans la région Afrique centrale et Grands Lacs dont onze (11) au Gabon.
Levi NGOMA