Gabon : Le chef de l’État met en garde encore une fois les agents des Forces de police nationale

LIBREVILLE (Equateur) – C’est sans ambages, que le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a exigé que les agents des Forces de police nationale (FPN) corrompus soient sévèrement sanctionnés. C’était au cours de son traditionnel discours à la nation, mardi 16 août dernier, à l’occasion de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale.

 

Ali Bongo Ondimba est clair. La corruption doit être éradiquée au sein des Forces de l’ordre en général, et au sein des Forces de police nationale (FPN) en particulier. Le président gabonais l’a fait savoir mardi 16 août dernier au cours de son traditionnel discours à la nation, à l’occasion de la commémoration du 62e anniversaire de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale.

 

« A ce sujet, j’ai à nouveau donné il y a quelques jours des consignes d’extrême fermeté. Pour que les quelques brebis galeuses soient sanctionnées et séparées du reste du troupeau. L’attitude inacceptable et condamnable de quelques-uns ne saurait jeter l’opprobre sur la grande majorité », a déclaré Ali Bongo Ondimba.

 

Pour le chef de l’État, ceux qui enfreignent la loi, foulent au pied la déontologie professionnelle, refusent de se concentrer sur leur mission, doivent être sévèrement sanctionnés. « Car nos policiers, et nos forces de l’ordre d’une manière générale, doivent se concentrer sur leur mission. Une mission impérieuse : assurer notre sécurité. La sécurité est la première des libertés. Sans elle, les autres ne peuvent exister », a-t-il indiqué.

 

En revanche, face à l’insécurité grandissante dans certains quartiers de la capitale et des grandes localités du pays, le locataire du Palais Rénovation, souhaite voir la police et justice travailler ensemble pour mettre les délinquants et les criminels hors d’état de nuire.

 

Les agents des FPN et de la gendarmerie nationale sont prévenus. A la moindre incartade (racket et autres indélicatesses), ils seront sévèrement punis. Les inspections générales de services et les chefs d’unités sont interpellés.

 

 

Jaulene LEMBEME

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