Gabon : Deux policiers de l’hôtel de ville de Franceville sanctionnés pour indiscipline notoire
LIBREVILLE (Equateur) – C’est sur les réseaux sociaux, que la note de service du Commissariat central de Franceville (Haut-Ogooué) datée du mercredi 31 août dernier et qui sanctionne les indélicats, a été publiée donnant l’impression, que cette sanction serait arbitraire ou injustifiée. Qu’en est-il exactement ? Lecture.
Selon certaines indiscrétions, il s’agirait d’un brigadier et d’un gardien de la paix, qui ont été sanctionnés par le commissaire du Commissariat central de Franceville, le commandant Judicaël Mouloungui Mihindou.
« Pour des raisons disciplinaires, les policiers en service à l’unité de police de l’hôtel de Ville sont interdits d’accès dans les services du commissariat central et ceux du commissariat d’arrondissement d’ Ombélé. L’interdiction s’étend également aux foyers implantés dans l’enceinte du commissariat central. Ces mesures ne doivent souffrir d’aucune dérogation », peut-on lire sur la note de service.
Parce que la note de service du commandant n’est pas explicite quant aux actes d’indisciplines reprochés aux deux policiers, certaines langues ont laissé supposer, qu’il s’agirait d’un règlement de compte, d’un abus d’autorité du commandant Judicaël Mouloungui Mihindou. Mais qu’en est-il exactement ?
Selon des sources policières qui ont requis l’anonymat, les actes d’indiscipline et d’insubordination de plusieurs policiers à Franceville sont de notoriété publique, c’est-à-dire connus des riverains qui sont fatigués des plaintes sans suite.
D’ailleurs, apprend-on, la hiérarchie policière de cette localité serait informée. Mais les policiers incriminés et qui sont souvent sous l’emprise des stupéfiants, n’ont jamais été inquiétés, foulant aux pieds l’éthique et la déontologie policière. Et les deux policiers sanctionnés, feraient partie de ce groupe d’agents qui ont besoin de discipline.
Les faits qui se seraient passés vendredi 26 août dernier au cours d’une cérémonie, semblent le démontrer. En effet, a-t-on appris, les deux agents des Forces de police nationale (FPN) auraient perturbé la circonstance avant de tenter d’agresser un frère d’arme en présence de plusieurs témoins. Des actes de trop, qui auraient motivé la décision du commandant Mouloungui Mihindou, nous a-t-on confié.
Au regard de ce qui précède, il semblerait, que cette sanction disciplinaire n’est pas un règlement de compte ou un abus d’autorité du commandant Judicaël Mouloungui Mihindou, mais un rappel à l’ordre, notamment au respect de l’éthique et de la déontologie policière.
Une enquête, diligentée par l’Inspection générale des services de police, permettra de savoir si les reproches formulés par le commissaire sont fondés, et si la sanction infligée est justifiée. Affaire à suivre !
James RHANDAL