Gabon : Faustin Boukoubi ouvre les travaux des Conférences internationales REPAR/RAPAC-SAN
LIBREVILLE (Equateur) – C’est en présence des parlementaires de la sous-région Afrique centrale, membres de ces deux plateformes internationales pour la gestion durable des écosystèmes forestiers et pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, que le président de l’Assemblée nationale du Gabon, Faustin Boukoubi, a ouvert les travaux ce lundi 27 février au Palais Léon Mba de Libreville.
Dans son discours de circonstance, le président de l’Assemblée nationale du Gabon, Faustin Boukoubi, a indiqué à l’assistance, que ces deux conférences internationales marquent la volonté du Parlement gabonais en particulier (Assemblée nationale et Sénat), de faire de l’environnement sous toutes ses formes et de la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, des enjeux vitaux pour l’Afrique centrale, l’Afrique et l’humanité toute entière.
Une volonté qui, d’après le président de l’Assemblée nationale du Gabon, découle d’un constat alarmant observé dans la sous-région. Il s’agit notamment de l’accentuation du dérèglement climatique, la désertification, la transhumance, la déforestation, la criminalité faunique et le conflit homme-faune, qui menacent l’environnement.
Nonobstant ces désastres sur le plan environnemental, il y a aussi l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, qui s’est accentuée ces derniers temps en Afrique centrale, en particulier avec la guerre Russo-ukrainien. Pour Faustin Boukoubi, il revient donc au parlementaire, par ses missions, de rechercher des réponses adaptées pour atténuer l’impact de ces fléaux sur des populations déjà vulnérables et souvent démunies.
C’est pourquoi, le président de l’Assemblée nationale du Gabon estime, que ces deux conférences internationales qui se tiennent au Gabon, sont une occasion pour les parlementaires membres du REPAR et du RAPAC-SAN, à travers les travaux qui débutent ce lundi 27 février, « de mettre en œuvre une approche parlementaire concertée, afin de mieux accompagner toutes les autres parties prenantes à plus d’actions concrètes en faveur de nos populations », a-t-il déclaré.
De même, a-t-il ajouté, ces deux rencontres devraient-être également une grosse fenêtre d’opportunités, pour renforcer le dialogue entre le secteur privé au travers de la Responsabilité sociétale des entreprises, les populations rurales, les parlementaires, la société civile et les gouvernements, « sur les questions telles que l’amélioration de la gouvernance en général, et de la gouvernance forestière, la sécurité alimentaire et nutritionnelle en particulier ».
Avant de clore son propos, le président Boukoubi a dit, attendre des présentes assises de Libreville, des recommandations fortes, « afin de renforcer notre engagement vers davantage de conservation tout en veillant au respect des droits de nos populations, des communautés locales, à bénéficier durablement des ressources de leurs écosystèmes. C’est à ce prix qu’elles apporteront de la valeur politique ajoutée à l’action des Chefs d’État de la CEEAC réunis lors du One Forest Summit et au-delà ».
Peu avant le discours d’ouverture des travaux du président de l’Assemblée nationale du Gabon, la première journée de ces conférences internationales, a été marquée par les allocutions du REPAR et du RAPAC-SAN, suivies d’une projection des microfilms des actions de ces deux plateformes sous-régionales de protection de l’écosystème forestier et de lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.
Rappelons, que les conférences internationales du REPAR et du RAPAC-SAN s’achèvent mardi 28 février prochain avec, entre autres, la lecture de la Déclaration parlementaire de Libreville, l’installation du bureau du RAPAC-SAN, et le discours de clôture par la présidente du Sénat gabonais, Lucie Milebou Aubusson Mboussou.
James RHANDAL