Gabon : La COSYGA appelle à la tenue d’un Conseil national du dialogue social
LIBREVILLE (Equateur) – Les travailleurs gabonais affiliés à la Confédération syndicale gabonaise (COSYGA) ont célébré la fête du Travail, lundi 1er mai dans la capitale gabonaise. Pour la COSYGA, la tenue d’un Conseil national du dialogue social s’impose
« Le dialogue social permanent : une garantie pour un travail décent et une stabilité économique », est le thème retenu pour cette énième édition de la traditionnelle fête du travail célébrée chaque 1er mai par les travailleurs du monde entier. Au Gabon, et particulièrement à Libreville, plusieurs travailleurs affiliés à la Confédération syndicale gabonaise (COSYGA), se sont retrouvés autour de leur secrétaire général, Philippe Djoula, pour exiger la mise en place d’un Conseil national du dialogue social.
« Que tous les partenaires, c’est-à-dire, le gouvernement, les employeurs et les salariés, de manière tripartite, puissent s’asseoir sur une même table pour donner naissance à un Conseil national du dialogue social, qui permettra que nous parlions de la productivité, réduire au maximum les mouvements d’humeurs, les grèves et certainement embrayer sur l’ouverture des négociations sur les conventions collectives qui sont obsolètes depuis 1982 pour certains, et d’autres 1985 », a déclaré Philippe Djoula.
Pour sa part, secrétaire général adjoint 1 de la COSYGA, a profité de l’occasion pour interpeller le gouvernement gabonais sur les attentes des travailleurs. « La COSYGA demande au gouvernement de favoriser la prise en main de l’économie par les nationaux en annulant la parafiscalité, véritable étau pour tout gabonais, qui tente d’entreprendre une quelconque activité commerciale pour se sortir du chômage ; encourager les entreprises de grandes distributions à encadrer, à accepter la production locale issue de notre environnement et de notre culture, afin de contribuer à la lutte contre la vie chère. Aussi, amener les entreprises à soutenir la formation professionnelle et continue en réservant des places aux gabonais d’abord, afin de rendre leurs compétences plus opérationnelles et leur donner les capacités professionnelles pour entreprendre », a-t-il énoncé.
Levi NGOMA