Gabon/Présidentielle 2023 : L’opposition est faible, en désarroi et n’a pas grand-chose à dire aux gabonais
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LIBREVILLE (Equateur) – Cette déclaration est du président de la République, Ali Bongo Ondimba, au cours de l’interview qu’il a accordé le 27 avril dernier à Jeune Afrique, qui l’interrogeait sur le discours de l’opposition gabonaise qui martèle aux populations, au regard de son état de santé, qu’il serait dans l’incapacité de diriger le Gabon.
Le 27 avril 2023, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, accordait une interview à Libreville, au mensuel panafricain Jeune Afrique. Plusieurs sujets ont été abordés au cours de cette entrevue, dont sa capacité à diriger le Gabon, après avoir survécu à un accident vasculaire cérébral (AVC) en octobre 2018 à Riyad en Arabie Saoudite.
Une situation qui, rappelons-le, avait suscité une vive réaction d’une frange de l’opposition et de la société civile qui, s’appuyant sur les difficultés motrices du Chef de l’État, exigeaient de la Cour Constitutionnelle la déclaration de la vacance du pouvoir. Cinq ans après cet accident malheureux, Ali Bongo Ondimba semble avoir bien repris du poil de la bête.
Les rencontres internationales auxquelles il participe, les audiences qu’il accorde quotidiennement, ainsi que la tournée républicaine qu’il a initiée dans l’ensemble du pays, prouvent à suffisance que le locataire du bord de mer est bel et bien apte à diriger le Gabon, donc à briguer un troisième mandat à la tête du pays, contrairement aux allégations de l’opposition. Les populations gabonaises qui l’ont reçu lors de sa tournée républicaine, l’ont parfaitement compris.
Ainsi donc, pour Ali Bongo Ondimba, s’arrêter sur son état de santé qui s’est largement amélioré, pour convaincre les populations qu’il serait en incapacité de diriger le pays ou de briguer un troisième mandat, est un faux débat, un argumentaire qui, d’après lui, « révèle en réalité la faiblesse, je dirais même le désarroi, de l’opposition, qui n’a pas grand-chose à dire aux gabonais et qui parle de sujets très éloignés de leurs préoccupations quotidiennes ».
Loin de renier ses difficultés physiques, Ali Bongo Ondimba a affirmé, qu’elles n’altèrent en rien sa vivacité, sa force de travail et sa détermination à œuvrer davantage pour l’amélioration des conditions de vie de son peuple et le développement du pays. « Certes, je n’ai plus la mobilité physique d’antan. Mais ma vivacité d’esprit, ma force de travail et ma motivation sont décuplées », a déclaré le Chef de l’État au mensuel Jeune Afrique.
A deux mois de la présidentielle d’août prochain, Ali Bongo Ondimba n’a pas toujours déclaré sa candidature. Pour l’heure, il se préoccupe de terminer son mandat en achevant les différents projets en cours.
« Chaque chose en son temps. J’ai un mandat à achever. Comme je l’ai dit le 31 décembre dernier, je serai président jusqu’à l’ultime minute de mon mandat. J’ai encore beaucoup de projets à initier. Les médias sont obnubilés par les élections, la quête du pouvoir. Mais les citoyens, eux, veulent de l’action, du travail. Ma préoccupation, ce ne sont pas les médias ni les réseaux sociaux, c’est le quotidien des gabonais, que je veux continuer d’améliorer », a conclu le président de la République, Ali Bongo Ondimba.
James RHANDAL