Gabon/Cnss : « L’administration provisoire était une utopie », selon Richard Ndi Bekoung du Sypross

LIBREVILLE (Equateur) – Au cours du point de presse qu’il a tenu ce mercredi 7 juin, le président du Syndicat des professionnels de la sécurité sociale (Sypross), Richard Ndi Bekoung, a dressé le bilan de la gestion de l’administration provisoire de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss), qu’il a qualifié d’utopique.

 

Le mandat de l’administrateur provisoire de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss), Christophe Eyi, s’achève ce mercredi 7 juin à 24 heures. Une occasion pour le président du Syndicat des professionnels de la sécurité sociale (Sypross), Richard Ndi Bekoung, d’exposer lors d’un point de presse ce mercredi 7 juin à Libreville, son point de vue sur la gestion de cette administration, qu’il qualifie d’utopique.

 

Pour le syndicaliste, l’administrateur provisoire Christophe Eyi et son équipe, n’ont pas été à la hauteur des attentes des plus hautes autorités du Gabon et des travailleurs, en termes de réforme de l’entreprise. D’ailleurs, précise-t-il, durant le mandant de l’administration provisoire, il n’y a jamais eu de bilan d’étape.

 

C’est pourquoi, il estime, au nom des travailleurs de la caisse et des retraités, que l’administration provisoire n’a pas œuvré dans le sens d’apporter les réformes attendues par les plus hautes autorités pour redresser l’entreprise. Mieux, soutient-il, la mauvaise gestion de Christophe Eyi et son équipe, a plongé les agents de la Cnss et leurs familles dans d’énormes difficultés financières.

 

« Nous regrettons, que le personnel de la Cnss soit la première victime des insuffisances managériales de l’administration provisoire », a déploré le syndicaliste.

 

Par ailleurs, Richard Ndi Bekoung du Syprosss a félicité les leaders syndicaux de la Coalition des syndicats de la Cnss pour le combat, qu’ils mènent pour la défense et la préservation des droits des travailleurs de caisse, notamment la préservation des droits conventionnels tel que le 13e mois.

 

 

James RHANDAL

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