Gabon/Présidentielle 2023 : Jean Boniface Assélé est candidat
LIBREVILLE (Equateur) – C’est au cours d’une conférence de presse, ce jeudi 6 juillet, que le président du Cercle des libéraux réformateurs (CLR), Jean Boniface Assélé, a déclaré sa candidature pour la présidentielle du 26 août prochain. L’oncle maternel de l’actuel président de la République, Ali Bongo Ondimba, a indiqué vouloir libérer le Gabon qui se trouverait aux mains des étrangers.
« Au regard de la situation critique de notre pays, moi, Jean Boniface Assele Dabany, j’ai décidé de me porter candidat à la prochaine élection présidentielle », a déclaré le président du CLR, Jean Boniface Assélé, quelques jours après s’être retiré de la Majorité Républicaine pour l’Émergence.
Selon le président du CLR, sa décision a été motivée par l’omniprésence des étrangers dans les hautes sphères de la République, faisant courir un danger certain au peuple gabonais. En effet, explique-t-il, certaines personnes auraient profité de la période de maladie du Chef de l’État victime d’un AVC en 2018, pour prendre le contrôle du pays. « Profitant de cette période de fragilité du président de la République, que des individus véreux et connus de tous, ont choisi le moment de prendre sournoisement le contrôle de notre pays », a-t-il dit.
D’après l’oncle maternel du président gabonais, il y aurait un plan de remplacement progressif des gabonais par les étrangers dans plusieurs secteurs. Il a cité, entre autres, la présidence de la République, le gouvernement, la mairie centrale de Libreville, pour ne citer que ceux-là. « Les étrangers prennent discrètement le contrôle des postes à la place des gabonais », a-t-il dénoncé.
Pour Jean Boniface Assélé, le moment serait venu, pour lui, de défendre la patrie. D’où sa candidature pour la présidentielle du 26 août prochain. Mais, apprend-on, le président du CLR agirait de la sorte, parce que son neveu, Ali Bongo Ondimba, l’aurait sevré de certains privilèges. Ce qui expliquerait sa récente sortie de la Majorité Républicaine pour l’Émergence et sa candidature pour la présidentielle.
James RHANDAL