Gabon/Trouble au Sénat : Le Parti au pouvoir condamne l’attitude de certains opposants
LIBREVILLE (Equateur) – Dans une déclaration rendue publique vendredi 14 juillet dernier, le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Steeve Nzegho Dieko, a condamné l’attitude de certains leaders de l’opposition et de la société civile qui ont investi le Sénat, troublant le bon déroulement de la clôture de la session extraordinaire de la première chambre du Parlement gabonais.
« Le PDG s’indigne des comportements et autres attitudes pour le moins indignes affichés par certains acteurs politiques. Le combat politique n’autorise pas toutes formes de transgression, l’invective, l’injure, les postures agressives et populistes de nature à attiser les tensions », a déclaré Steeve Nzegho Dieko, secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir).
En effet, dans la journée du vendredi 14 juillet dernier, dissimulés dans des voitures banalisées au point de tromper la vigilance de la sécurité, certains leaders de l’opposition et de la société civile se sont rendus au Palais Omar Bongo Ondimba, siège du Sénat, pour protester contre la modification de la loi électorale.
Lors du Conseil des ministres du 12 juillet dernier, le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de l’article 77 de la loi n°07/96 du 12 mars 1996 a été entériné, avant d’être examiné et voté par les parlementaires.
Mais, pour le SG du parti au pouvoir, le mécontentement des leaders de l’opposition et de la société civile, ne devrait pas justifier un tel comportement visant à intimider les élus du peuple et provoquer la psychose au sein de la population.
« Le Parti démocratique gabonais condamne avec force ces manœuvres d’intimidations et de diversion qui visent à créer un climat de psychose au sein de la population en cette période préélectorale », a fustigé Steeve Nzegho Dieko.
Le patron de l’administration du PDG a invité les leaders de l’opposition à plus de retenu pour préserver la paix dans le pays. « Nous devons au-delà de nos clivages politiques, faire preuve de vigilance et de discernement pour magnifier l’unité et la cohésion nationale si chères à chaque gabonais, et en particulier au président de la République, Son excellence Ali Bongo Ondimba », a-t-il souligné.
Rappelons, que les opposants Alexandre Barro Chambrier, Paulette Missambo, Raymond Ndong Sima, Mike Joctane et Bertrand Zibi, tous candidats à l’élection présidentielle du 26 août prochain, accompagnés de quelques leaders de la société civile, se sont rendus vendredi 14 juillet dernier au Senat pour s’opposer à la révision du code électoral.
Jaulene LEMBEME