Gabon/Présidentielle 2023 : Le président du CLR a introduit un recours suite au rejet de sa candidature par le CGE

LIBREVILLE (Equateur) – Alors que sa candidature a été rejetée par le Centre gabonais des élections (CGE) ce lundi 23 juillet, au prétexte qu’il aurait violé la Charte de la Majorité Républicaine pour l’Emergence, regroupement de plusieurs partis politiques proches du pouvoir, et auquel il n’appartient plus depuis juin dernier, Jean Boniface Assélé a introduit un recours à la Cour Constitutionnelle.

 

En présence de la presse nationale, le président du Centre des Libéraux Réformateurs (CLR), Jean Boniface Assélé a dénoncé le rejet de sa candidature par le Centre gabonais des élections (CGE), au prétexte qu’il aurait violé la Charte de la Majorité Républicaine pour l’Emergence, un regroupement de plusieurs partis politiques proches du pouvoir et dirigé par le président gabonais, Ali Bongo Ondimba.

 

Rappelons que d’après les dispositions de cette Charte, si le Chef de la Majorité se déclare candidat, aucune autre personne du groupement ne peut se porter candidat, sauf s’il quitte le groupe.

 

Or, tempête Jean Boniface Assélé, sa formation politique a quitté la Majorité Républicaine depuis le mois de juin. A ce titre, il n’est plus soumis à cette Charte, et par conséquent, il peut être candidat à la présidentielle du 26 août prochain, clame-t-il.

 

Pour le président du CLR, le rejet de sa candidature par le CGE serait orchestré par une personne qu’il dit connaitre personnellement. « Hier encore, mon nom était sur la liste des vingt. Une main légère a décidé de retirer ma candidature. Je connais très bien qui est cette personne. Ce n’est pas Ali », a-t-il confié aux médias.

 

Jean Boniface Assélé a appelé au calme les militants de sa formation politique et ceux qui soutiennent sa candidature. « Je vous demande de vous calmer. J’ai introduit un recours (…) si cela aboutit, je demanderai qu’on annule les élections », a averti le président du CLR.

 

Les regards sont désormais tournés du côté de la Cour Constitutionnelle. Va-t-elle annuler la décision du CGE et confirmer la candidature du président du CLR, Jean Bonoface Assélé ? On le saura dans les prochains jours.

 

 

 

Jaulene LEMBEME

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