Gabon : Ali Bongo n’a jamais ordonné la mort du jeune Glenn-Patrick Moundende

LIBREVILLE (Equateur) – Réagissant à la mort, il y a quelques jours, du jeune ravisseur de Mandji Ndolou (Ngounié), Glenn-Patrick Moundende, neutralisé dans sa fuite par un commando de la Gendarmerie Nationale, l’ancien Vice-président de la République et président du Parti Social Démocrate (PSD, opposition), Pierre- Claver Maganga Moussavou, a laissé entendre que le président gabonais, Ali Bongo Ondimba aurait ordonné la mort du jeune homme. Des accusations assez graves qui pourraient le conduire devant les juridictions compétentes.

 

La mort du jeune Glenn-Patrick Moundende a suscité une vive tristesse au sein de l’opinion. Réclamant l’amélioration des conditions de vie de sa contrée (Mandji) qui souffre de plusieurs maux, le jeune homme a cru bon violer la loi pour se faire entendre.

 

En effet, Glenn-Patrick a pris en otage le week-end écoulé trois personnes dont une femme qu’il a violée, selon le rapport des autorités judiciaires de la localité. Il a été neutralisé le 21 juillet dernier au cours d’une riposte des éléments du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN), peu de temps après avoir blessé deux d’entre eux. Grièvement touché, le jeune kidnappeur est décédé dans un hôpital de Lambaréné (Moyen-Ogooué).

 

Au lendemain de ce tragique évènement, alors que plusieurs voix exprimaient leur indignation sur l’acte répréhensible du jeune homme et sa mort, ne comprenant pas exactement ce qui s’est passé, l’ancien Vice-président de la République et candidat à la présidentielle du 26 août prochain, Pierre-Claver Maganga Moussavou a ouvertement accusé le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, d’être à l’origine de la mort de Glenn-Patrick Moundende. Des accusations qui pourraient lui porter préjudice pour diffamation, si jamais le locataire du Palais Rénovation décidait de porter plainte.

 

Selon les informations de sources judiciaires, c’est l’un des otages qui a réussi à prendre la fuite, qui a donné l’alerte. Informées, les autorités judiciaires de Mandji ont diligenté quelques éléments de la gendarmerie pour neutraliser le jeune Glenn-Patrick et libérer les autres otages.

 

De nombreux témoins ayant assisté à son altercation avec les agents de la gendarmerie, dont deux ont été blessés par Glenn-Patrick Moundende, contredisent les allégations diffamatoires de Pierre-Claver Maganga Moussavou contre la personne du Chef de l’Etat.

 

A l’évidence, l’opposant et candidat à la présidentielle d’août prochain, cherche plutôt à s’attirer la sympathie de l’électorat gabonais en essayant de porter atteinte à l’image du président Bongo Ondimba.

 

Rendre Ali Bongo Ondimba responsable de la mort accidentelle de ce jeune compatriote, montre bien que Pierre-Claver Maganga Moussavou n’a rien à proposer aux populations, nonobstant le parjure auquel il est coutumier.

 

 

 

Levi NGOMA

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