Le Pasteur Marcello Tunasi : « Être une offrande entièrement consumée »
LIBREVILLE (Equateur) – C’est le thème de la première édition de la conférence «OWLAH 2018», organisée par les ministères ‘’Le Son de la trompette’’ du pasteur Gaspard Obiang, et qui sera enseigné aux chrétiens durant plusieurs jours, par le révérend pasteur Marcello Tunasi, qui est arrivé au Gabon le mercredi 19 décembre dernier.
L’évènement qui a débuté hier mercredi 19 décembre par une conférence de presse, a permis aux deux leaders religieux d’édifier la presse nationale et internationale, sur l’objectif de cette conférence organisée par les ministères ‘’Le son de la trompette’’, et qui est à sa première édition. Dans son intervention, le révérend pasteur Gaspard Obiang, a soutenu que cette conférence était « Un cri de cœur, un désir profond de voir l’Eglise de notre génération et celle de notre Nation en particulier, se donner entièrement au Seigneur Jésus-Christ, le Souverain Sacrificateur par excellence».
Pour sa part, le révérend pasteur Marcello Tunasi, a déploré le fait que les chrétiens s’intéressent aujourd’hui, de plus en plus aux bénédictions de Dieu, qu’à Dieu lui-même. Une attitude qui d’après lui, expliquerait pourquoi les chrétiens qui fréquentent les églises en grand nombre, ne sont pas transformés. « Le problème de l’Africain est qu’il s’est habitué à l’Évangile. Il vient à l’Eglise sans donner son cœur à Dieu. Il est devenu religieux. Aller à l’Eglise le dimanche est devenu une habitude. Ce qui fait que beaucoup se sont arrêtés d’être chrétiens. Ils sont devenus païens en soi. Ainsi, on peut qualifier une nation de chrétienne alors qu’au fonds elle est païenne et religieuse» a-t-il soutenu.
Pour l’homme de Dieu, cette situation serait due dans une certaine mesure, au fait que certains pasteurs enseigneraient mal la parole de Dieu aux chrétiens. « D’un côté, certains serviteurs enseignent mal la parole de Dieu. Ce qui aboutit aux mauvais résultats. De l’autre côté, il y a un peuple qui refuse d’œuvrer, mais vient d’abord pour être délivrés, pour être bénis pour le mariage. Et quand tu prêches pour la repentance ou la sanctification, ils n’en veulent pas», a regretté le pasteur Marcello Tunasi.
Rappelons que cette conférence qui s’étend du 19 au 30 décembre prochain, prévoit des ateliers et des plénières.
Levi NGOMA