Gabon/Présidentielle 2023 : Division au sein du PG41 autour de la candidature consensuelle d’Albert Ondo Ossa
LIBREVILLE (Equateur) – Le mardi 22 août dernier, le PG41 (une plateforme politique de l’opposition) annonçait son soutien au Pr. Albert Ondo Ossa, candidat consensuel d’Alternance 2023 pour la présidentielle du 26 août prochain. Un acte reprouvé par Joachim Mbatchi Pambou, porte-parole de ladite plateforme politique, qui est également candidat à la présidentielle.
La Plateforme politique de l’opposition gabonaise dénommée PG41 de Louis Gaston Mayila, président de l’Union Pour la Nouvelle République (UPNR, opposition), a décidé mardi 22 août dernier, d’apporter son soutien au candidat consensuel Albert Ondo Ossa de la Plateforme Alternance 2023, qui regroupe plusieurs partis politiques et leaders de l’opposition.
« La PG41 qui ne pourrait se situer en marge de ce mouvement historique, elle se joint avec enthousiasme à cet élan politique dans le soutien à apporter à ce candidat consensuel », a déclaré Théophile Makita Nyembo, président du Rassemblement pour l’alternance pacifique et l’indépendance démocratique (RAPID), membre de la plateforme PG41.
Ce soutien accordé au candidat consensuel, Albert Ondo Ossa, ne trouve pas l’assentiment de tous. En effet, le porte-parole de la Plateforme PG41, Joachim Mbatchi Pambou qui est également candidat à la présidentielle, a confié à notre confrère de Gabonactu, qu’il n’adhérait pas à cette démarche.
« Je prends acte de la décision des autres, mais elle ne me concerne en rien. Nous sommes débout et mobilisés pour aller jusqu’au bout de ces élections, et nous allons les gagner », a fait savoir Joachim Mbatchi Pambou, joint au téléphone par Gabonactu.
Cette prise de position du porte-parole du PG41 montre bien, que l’opposition gabonaise est divisée autour de la candidature consensuelle du Pr. Albert Ondo Ossa pour la présidentielle du 26 août 2023. Plusieurs opposants et membres de la société civile estiment, que cette candidature de l’homme de Minvoul amenuise fortement les chances de l’opposition de gagner cette élection présidentielle.
James RHANDAL