Gabon : Raymond Ndong Sima veut des réformes politiques pour redresser le pays
LIBREVILLE (Equateur) – Le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, a animé une conférence de presse, ce mercredi 27 septembre, au cours de laquelle il a décliné à la presse nationale et internationale, la feuille de route qui lui a été confiée par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema.
A la presse nationale et internationale, le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima a indiqué, que la feuille de route qui lui a été confiée par le Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, vise une réforme des structures d’ensemble pour « améliorer la gouvernance de l’État et tourner la page des errements observés sous l’ancien régime, où le futur de notre pays était compromis par des dispositifs qui avaient vocation à rendre impossible tout changement ».
Pour atteindre cet objectif, le Chef du gouvernement de la Transition souhaite la participation de tous. A cet effet, une collecte des contributions des uns et des autres sera organisée. Un secrétariat sera chargé auprès du ministre de la Réforme des institutions, de faire l’inventaire des problèmes identifiés et la synthèse pendant le mois de décembre, a expliqué Raymond Ndong Sima.
D’après le Chef du gouvernement, cette méthode permettra d’en finir « avec les adaptations de convenance des règles à des schémas subjectifs qui n’ont pas pour vocation de traduire un besoin d’amélioration du vivre-ensemble ».
Précisons que la feuille de route confiée au Premier ministre par le président de la Transition comporte six (6) objectifs, notamment « La restauration de la stabilité et de la confiance, la réforme institutionnelle et législative, la lutte contre la corruption, le développement durable et économique, l’éducation et la sensibilisation, le dialogue national et la consultation publique », a indiqué Raymond Ndong Sima.
Selon le Chef du gouvernement gabonais, la restitution des contributions collectées se fera en janvier 2024 pour être adoptée en février de la même année. Cette étape fera place à une conférence nationale dès le 1er avril 2024, qui permettra l’élaboration de la première mouture de la future constitution à la fin du mois d’août 2024. Et un référendum pourrait avoir lieu entre novembre et décembre 2024.
« La première mouture de cette loi devrait être soumise au débat à la mi-février 2025. La collecte des observations et remarques se fera pendant la première quinzaine du mois de février, de sorte que le texte final soit disponible à la fin de ce même mois. On devrait alors obtenir du parlement que cette loi soit adoptée et promulguée au 15 mars 2025 », a conclu Raymond Ndong Sima.
James RHANDAL